21/11/2009

Mots d'Amour

enfin...


Je me suis beaucoup amusé à écrire cette fic, et la contrainte d'y incorporé des mots donnés par des fous était assez interessante... Je devais placé; Têtard, Censure, Ritournelle, Orgie, Suicidogéne, Gazelle, Enrobée, Macadam, Proctologue, Katana, Walkyrie, Orgasme, Poisson pané, Quadragénaire, Hermaphrodite, Hémoglobine, Prostitué, Catimini, Merde, Froid, Analgésique, Syntaxe, Parallélépipède rectangle, Globes oculaires, Parachutiste téméraire.
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«J’ai toujours aimé les androgynes...»

Leurs relation avait commencée par cette simple phrase dite en catimini. Keitsu, Européen de souche, avait révélé son amour pour Fuu quelques secondes plus tôt et s’était sentit aussi obligé de lui dire qu’il n’était pas un garçon.

_En fait, j’suis pas un garçon.
_Ah, bah ca me gêne pas tu sais.
_Ouais mais j’suis pas non plus une fille...

L’un des deux yeux de Fuu s’était élargie dans une incompréhension quasi-total. Il n’avait même pas eu le temps de lâcher un “comment ca?” qu’on lui avait répondu.

_J’suis Hermaphrodite.
_Merde...

Non pas que cet aveux avait jeté un froid, mais Fuu ne connaissait pas ce thermes et l’avait pris pour un nom de maladie qui ne pouvait pas étre soigné a grands coups d’analgésiques. Mais Keitsu avait compris qu’il n’avait pas... compris.

_Ca veut dire que j’ai le corps d’une femme... Mais le sexe d’un homme.

Son hémoglobine avait bouillit a ses dires et ses joues étaient devenus aussi rouges que les fesses d’une prostitué après une nuit bien chargée. Mais la réaction de Fuu les avait fait redevenir plus blanches.

_T’est l’amant idéal pour un bisexuel alors.


Enfin bref, tout ca c’est passé il y’a plus d’un an, et depuis ce jour, rien n’a vraiment changé entre eux, sauf que Fuu a laissé tomber les syntaxes, les: “A quel vitesse tombe un parachutiste téméraire de 80 kg?” et autres questions sur le diamètre d’un parallélépipède rectangle pour celles bien plus compliquées tel que: “Quelle maladie peut avoir une personne qui se retrouve les globes oculaires sortis de leurs orbites?”. Bref, pour ceux qui ne l’ont pas compris, il est en fac de médecine. Mais ce soir, c’est congé, au plus grand bonheur de Keitsu qui n’a pas vu son petit ami depuis plus de 24 heures.
Nous les retrouvons donc les deux allongés sur le canapé de Fuu -son quadragénaire occupé a faire les courses-, Keitsu posant difficilement quelques questions sous les caresses de son amant aux cheveux blonds coupés en dessous des oreilles.

_Avoue, t’est en médecine pour connaître un tas de drogue.
_Pas exactement.
_Oh, je vois... pas celles pour te camer, mais celle pour...

Fuu affiche un large sourire tandis que Kei l’embrasse sur le torse. Ils adorent les jeux sexuels et si diverses substances peuvent prolonger les sauts de gazelle de Kei toute une après midi... Whaou!
Fuu passe une main dans les cheveux étonnamment longs et bruns de son amant qui le rendent encore plus feminin qu’il ne l’est et fini son chemin sur sa poitrine.

_Sa passait relativement plus inaperçu avant...
_Avant je faisait juste androgyne mais maintenant... Même moi j’sais pas si j’suis un homme ou une femme.

La deuxième main de Fuu glisse jusqu’a l’entre jambe de Kei qui, surpris, lâche un petit cri. Sa main commence lentement a exercer un vas et viens profond, durcissant le membre de l’hermaphrodite. Le blond continu son action tout en accélérant, approchant son ami de l’orgasme. Lorsque celui-ci dit qu’il ne peut plus se retenir, Fuu place sa main pour recevoir le doue nectar sur deux de ses doigts. il les portes a ses lèvres, puis a celles de Kei et lui susurre:

_Au goût, je dirais homme.

Les deux doigts s’engouffrent dans la bouche de son amant tel un katana dans le ventre d’une walkyrie, et la langue de celui-ci commence a jouer avec, les nettoyant de sa semence. Fuu les retirent et l’embrasse lorsque son père frappe a la porte avant d’entrer les bras chargés de courses. Il ne fait aucune remarque sur la posture allongé des deux amoureux et passe dans la cuisine tout en adressant la parole a son fils.

_On aura pas de poisson panés ce soir, une grosse conne m’a bousculé et ils se sont ouverts sur le macadam...
_On dis pas grosse mais enrobée.
_J’plein son proctologue, ca doit étre le seul mec qui la touche encore. J’te jure, y doit pas exister de personne aussi suicidogéne que ta mère.
_Putain papa, pas devant les invités!
_C’est pas ma faute, elle avait cas pas bouffer autant... Enfin, j’la comprend, ses paquets de bonbons c’était la seul façon pour elle de participer a une orgie.
_Papa!
_Et dire que j’lui ai chanté des ritournelles plus jeune.
_Quand tu était encore sympa tu veut dire?
_Non, quand elle était encore belle.

Les deux parentés se regardent quelques secondes sans un mot avant que Fuu ne tourne la tête vers la porte fermée. Il regarde ensuite son amant qui tire une drôle de tête et se tourne vers son père pour savoir ou est sa génitrice.

_Oh, elle va passer la semaine chez ca mère.

S’en est trop pour Keitsu qui, les larmes aux bords des yeux, explose de rire. Les homme de la maison le regardent étrangement avant de hausser les épaules et que l’adulte retourne dans la cuisine ou il lance une dernière phrase.

_Et ta chérie reste dormir je suppose.

Évidement, peut de monde est au courant du petit plus de Keitsu, et encore moins un père qui, bien que gentil, critique tout ce qu’il veut critiquer. Mais ne vous en faites pas car comme le dit Fuu, dans le fond, c’est pas un si gros con.
Toujours et il que son paternel allait sans aucun doute les laisser tout les deux tranquil et sortir avec ses amis. Nos deux tourtereaux pourraient donc s’amuser tranquillement sans aucune censure de peur d’une intrusion du vieux.

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Je passe sous silence le repas chargé de blagues bien grasses su genre: “Quel est la différence entre un têtard et ta mère?”, pour arriver directement a la soirée.
L’adulte est sortit, laissant les deux enfants seul dans la chambre, une musique anglaise en fond sonore. Nous retrouvons donc Fuu, chemise ouverte, allongé sur le flanc droit a coté d’un Keitsu sexe moulé dans un boxer blanc et poitrine collée contre le torse du blond. L'hermaphrodite récite des Alexandrins sous les caresses de son aîné qui prend de plus en plus de plaisir le torturer. Sa main gauche glisse sur la douce poitrine de Kei, la malaxant tendrement et pinçant de temps a autre l'extrémité d’un de ses seins. Ses doigts glissent sensuelement jusqu’a son nombril, en font le tour, et descendent encore d’un étage. La difficulté pour atteindre la verge du brun n’est pas bien élevée, l’élastique de son sous-vêtement étant déjà assez relevé pour y glisser une main, et c’est ce que fait Fuu. Il saisit le sexe de son bien aimé et le fait sortir de sa cachette toute en lui infligeant de douceâtres douleurs.
Le souffle court, Keitsu continu a réciter son texte, déglutissant a chaque mouvement de main si habiles du blond, le forçant de temps en temps a reprendre son récit au début. Sa main accélère tandis que sa bouche papillonne sur la poitrine du brun, jouant de sa langue sur l'extrémité de ses seins. Quelques morsures plus tard, Fuu stoppe les caresses pour arracher ce dernier habit. Sa bouche rejoint lentement sa main, humidifiant de sa langue le membre ogival, recommençant a le manipuler. Faisant onduler autour de lui cette chaude caresse ou l’entourant simplement de ses lèvres, Fuu ne fait que soupirer de plaisir son amant qui, maintenant brûlant, prend de longues poses entre ses phrases. Le rythme accélère, la main ne servant plus qu’a accompagner la bouche du blond, arrachant des soubresauts au corps déjà si mobile de Keitsu. C’est dans un long râle que celui-ci se relâche, laissant couler la sève sur les lèvres de son amant qui continue encore un instant ses gestes.
Voulant prendre a son tour du plaisir, l’étudiant en médecine retire ses habits, écarte les jambes de Keitsu et sans autre cérémonies, y fait glisser sa verge. Il se penche sur la poitrine de son amant, saisit ses hanches et commence une autre sorte de vas et viens sous les cris de Keitsu. Son bassin se met lui aussi a s’agiter, remuant encore plus sensiblement en kei, saccadant sa propre respiration ainsi que celle du brun qui semble recommencer son texte.
Fuu s’allonge quasiment sur lui, embrassant sa poitrine et entourant son corps de ses longs bras pour tirer a lui l’androgyne. Son corps sursaute, augmentant ses vas et viens tout en le mordant. Ses crocs s’enfoncent dans la chair de Keitsu lorsque l’orgasme ne peut plus étre retenue. Fuu se déverse en lui, serrant son amant dans un dernier effort avant de s'effondrer sur lui et de relever la tête.

_Tu as encore fait une faute... Il faut que tu reprenne depuis le début mon cœur.

Ses lèvres descendent jusqu’a sa gorge qu’il mordille tandis que ses mains se posent sur le matelas. Glissant son bassin sur celui du brun qui ne peut que s’y engouffrer, Fuu rajoute une phrase avant de commencer a onduler son corps.

_Et tu sais que je n'arrêterais que lorsque tu le récitera sans aucun accroc.


(Comment ça l'illustration est obscène?)

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